Cher Taghast, que dire ! Wallah Mab9itou T'hashmou 3la 3aradkoum.
Chers compatriotes marocains, le DRS est partout cette année et tout au long de l'année 2015. Il s'est donné comme objectif de faire passer l'affaire de notre Sahara du chapitr 6 au chapitre 7. Pour cela la diplomatie algérienne a bénéficié d'une rallonge officiel de 750 millions de $ pour les 6 derniers mois de 2014. Par conséquent attendez vous à enttendre aboyer les chiens du DRS algérien partout et dans tous les forum ou articles.
Et comme disait feu
Farhat Abbas (
1er président algérien) :
Si j'avais découvert la nation algérienne je serais nationaliste et je ne rougirais pas comme d'un crime. Les hommes morts pour l'idéal patriotique sont journellement honorés et respectés. Ma vie ne vaut pas plus que la leur.
Et cependant je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n'existe pas.
Je ne l'ai pas découverte. J'ai interrogé les vivants et les morts; j'ai visité les cimetières : personne ne m'en a parlé.
On ne bâtit pas sur du vent. Nous avons, une fois pour toutes, écarté les nuées et les chimères pour
lier définitivement notre avenir à celui de l’œuvre française dans ce pays.
Sur ce, Je rappelle ceci :
1 - Alger classée en 2014 parmi les 6 villes
les pires à vivre au Monde en 2014 : La capitale algérienne obtient la 135e place sur 140 dans l'Index de vivabilité 2014 de The Economist.
Lien
2 - Aéronautique : Maroc 1er, Tunisie 2ème,
Algérie larguée :
Selon Jeune Afrique 2014 :
1er round : la logistique Avantage :
Maroc
2e Round : les coûts de production Avantage : Tunisie
3e round : la structuration de la filière Avantage :
Maroc
4e round : les ressources humaines :
Égalité
5e round : la stabilité politique Avantage :
Maroc
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Le Web Manager Center déclare "
La Tunisie a perdu la partie au profit du Maroc"
Selon Maghreb Emergent, pendant que le Maroc et la Tunisie sont en concurrence, l'Algérie reste à la traine et fait cavalier seul via Somemi.
Africa Diligence déclare "Bombardier choisit
le savoir-faire marocain"
L'Economiste Maghrebin déclare "Aerolia implante un site au Maroc initialement prévu en Tunisie"
Le site tunisien businessnews titre "Bombardier délaisse la Tunisie pour le Maroc".
Selon le Site Yabiladi, malgré la concurrence, le Maroc l'emporte souvent sur la Tunisie et l'Algérie, en marge de l'attractivité maghrébine, reste à la traîne.
3 - Mondialisation :
le Maroc premier en Afrique du Nord en 2014
Lien :
4 -
Ifrane Classé deuxième ville la plus propre au Monde après Calgary en 2014,
Lien
Lien Ifranou Mahla Jamalou
5 -
Casablanca, deuxième ville au plus grand potentiel de croissance inclusive en Afrique en 2014
Lien
6 -
Etude comparative entre les deux projets Renault de construction de voitures à Tanger à Oran
Une étude comparative entre les deux projets Renault de construction de voitures, celui de Tanger et celui d'Oran : Par l’algérien et Professeur ABDERRAHMANE MEBTOUL, Expert international en management stratégique.
Résumé des indicateurs de l’étude
Infrastructure :
Algérie (Oran) : Superficie : ? (localisation à Oued Tlélat près d’Oran)
Maroc (Casablanca) : Superficie : 300 Hectares (Localisation à Tanger-Med)
Production :
Algérie (Oran) : en 2015 : 25 000 unités / an
En 2017/19 : 75 000 unités / an
Maroc (Casablanca) : en 2012 : 200 000 unités / an
En 2014/15 400 000 unités / an
Emploi :
Algérie (Oran) : Directs 2015 : 350 emplois et 8 000 emplois publics annoncés à terme.
Indirects : 20 000 emplois
Maroc (Casablanca) : Directs 2014 : 6 000 emplois
Indirects : 30 000 emplois.
Remarque : avec ces chiffres la productivité algérienne est 10 fois moindre que la marocaine.
Taux d’intégration escompté :
Algérie (Oran) : 42%
Maroc (Casablanca) : 60 %
Coût du Projet :
Algérie (Oran) : 1,1 Milliard €
Maroc (Casablanca) : 1,1 milliard € (en 2 tranches dont 640 millions € au départ.)
Capitalisation :
Algérie (Oran) : 49 % Privé (Renault) : 50 M€ (au départ)
Maroc (Casablanca) : 49 % Maroc (CDG) : 117,6 M€
51 % Privé (Renault) : 122,4 M€ (Participation à 11,12% + Savoir Techno.).
Les Contributeurs pour le projet marocain :
Le fonds Hassan II pour un montant de 200 millions d’euros à la Société Renault.
Trois autres banques marocaines : Attijariwafa Bank, le Groupe Banques Populaires et BMCE Bank :à hauteur de 105 millions d’euros à part égale.
Les Contributeurs pour le projet algérien : L'état algérien.
Fournisseurs & Sous-Traitance :
Algérie (Oran) : ?
Maroc (Casablanca) : 80 entreprises.
Conclusion : L’Algérie continue de faire du sociale à travers des projets d’entreprise non rentables. L’Algérie déclare un coût du projet égal à celui du projet marocain avec environ dix fois moins de productivité, ce qui cache une corruption sous forme de commissions absorbant plus de 80% du budget.
L’article entier d’où sont tirés ces chiffres peut être lu sur :
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Un économiste algérien parle de l'Algérie :
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7 - Et voilà ce qu'écrit
un journaliste algérien, Rabah Toubal, sur un site algérien sur l'économie algérienne à travers une comparaison des deux économies (Maroc/Algérie), sous le titre de :
L'Algérie qui recule, le Maroc qui avance
Arrivés au pouvoir en Algérie et au Maroc respectivement en Avril et Juillet 1999, Bouteflika et Mohammed VI affichent, 12 ans après, un bilan diamétralement opposé.
En effet, les régressions et reculs graves enregistrés par l'un contrastent fortement avec les avancées initiées par l'autre, dans de nombreux domaines :
I
Politique
1-
Constitution :
Algérie :
Les amendements constitutionnels imposés par Bouteflika, en Novembre 2008, par voie parlementaire visaient à rendre illimité le nombre de mandats présidentiels successifs, qui était limité à deux et à réduire les pouvoirs du Chef du Gouvernement, devenu Premier Ministre, au profit de ceux, déjà considérables, du Président de la République.
Maroc :
La réforme constitutionnelle que le Roi Mohammed VI va soumettre aux Marocains le 1er Juillet 2011, vise à renforcer les pouvoirs du Premier Ministre, qui deviendra Chef du Gouvernement et ceux du Parlement marocain.
II-
Economie
Algérie :
Encore fortement dépendante, à plus de 98%, des exportations et des prix des hydrocarbures.
Désindustrialisation et privatisation sauvages du patrimoine économique public du pays.
Mauvais climat des affaires et système bancaire archaique.
Maroc :
Economie plus diversifiée : phosphates, textiles, agro-alimentaire, tourisme et drogue.
Le Maroc reste, selon l'Observatoire Géostrategique des Drogues, le premier producteur et exportateur mondial de hashish.
III-
Social
Statut de la famille et de la femme
Algérie :
Contient encore des archaismes qu'il convient de lever d'urgence.
Maroc :
Plus cohérent, avec plus de droits à la femme notamment.
IV-
Diplomatie
1-Sahara Occidental
Algérie :
Position de principe quasi-invariable depuis 1974 : droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Conforme à la légalité internationale.
Maroc :
Statut d'autonomie élargie
Conséquences :
Thèses marocaines mieux vendues aux pays occidentaux et même aux pays ayant reconnu la RASD, dont un grand nombre d'entre eux a retiré sa reconnaissance, notamment depuis le cessez-le-feu unilatéral annoncé par le F.Polisario, il y a plus de 15 ans.
Le statu quo actuel profite largement au Maroc, qui renforce sa position et son occupation de la "dernière colonie d'Afrique".
Un peu plus d'imagination de nos frères Sahraouis leur permettrait de sortir de l'angle mort ou ils se trouvent actuellement et de se rappeler au bon souvenir de la communauté internationale, pressée d'oublier les causes qui durent.
2- Printemps arabe
Algérie :
Respect du principe sacro-saint de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays et particulièrement les voisins.
Maroc :
Avec l'ONU et les puissances, qui ont condamné les massacres des peuples tunisien, égyptien, lybien, syrien, yéménite, bahreini ( ? ).
V-
Culture
Statut de la langue berbère
Algérie : l'amazigh, une langue nationale mais pas officielle
Maroc : l'amazigh, une langue nationale et officielle
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Et en final je vous offre cette psychanalyse de l'Algérie faite par un ancien ministre des affaires étrangères égyptienne et elle vaut tous les discours :
Un ancien ministre des affaires étrangères égyptienne et ancien ambassadeur d'Egypte en Algérie relate dans un interview à une chaîne égyptienne son expérience avec l'Algérie, la presse algérienne et les algériens.
Cette interview se confond beaucoup avec une psychanalyse de l'Algérie qu'à une analyse diplomatique ou politique.
Dans cet interview, cet ancien diplomate parle aussi du l'acharnement de la presse algérienne sur le Maroc.
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